vendredi 17 avril 2015

Interstellar


Si vous êtes Astronome amateur, initié aux théories Quantiques et de la rélativité. Si pour vous le temps imaginaire de Hawking est une réalité non abstraite et surtout si vous êtes parent ; alors vous ne serez pas comme les autres et vous comprendrez tout de ce film. 

mercredi 8 avril 2015

L'étoile à Neutron

Dans notre quête du trou noir nous devons avant tout nous familiariser avec les grandes étapes du bestiaire galactique. Aujourd'hui nous allons parler des étoiles à neutron. Corps mistérieux et instable, qui fait réver mais passe souvent inaperçu car incompris.
Pour faire vite une étoile à neutron est le résultat de l'éffondrement d'une étoile massive. Si cette étoile est en rotation elle créée un pulsar.
Une étoile à neutron est si dense qu'elle se comporte comme un corps froid, même à une température de un milliard de dégrès.
Elle est constituée d'une coque de fer solide, d'une couche interne d'éléctrons, de neutrons et de noyaux atomiques ainsi que d'un noyau dont la nature est mal connue.
 
 
En 1054 à 6000 année lumière de la terre une étoile terminait sa vie dans une supernova qui en fit l'astre le plus lumineux du ciel apres le soleil et la lune. Les reste de cette super nova sont aujourd'hui observable dans la nébuleuse du crabe SN1054. En son centre on retrouve une étoile à Neutron. Une étoile éffondrée. Raplez vous notre sujet sur les étoiles. Lorsqu'elle meurt une étoile se comprime. Elle raptisse mais concerve la même masse (nombre d'atome). C'est comme quand vous serez une boule de neige dans vos mains. C'est toujours la même quantité de neige mais si vous serez fort non seulement elle devient plus petite mais aussi plus dur. Et bien une étoile à Neutron c'est la même quantité de matière que le soleil mais compressé à l'échelle d'une grande ville. Imaginez une montagne dans une cuillère à soupe. Ce corps, ce cadavre diront certain, n'est pas inactif pour autant. D'une densité extrème nous l'avons dit, il peut trouner sur lui-même plusieur dizaine de millier de fois par minute. Et il est doté d'un camps magnétique un million de fois plus puissant que tout ce que l'on est capable de créer sur terre (100 Teslas maximum en labo).
Comme souvent (toujours) en astronomie les corps sont prédis mathématiquement avant d'être observé directement ou intéractionnelement, voir jamais.
Historiquement le neutron est découvert en 1932 par James Chadwick. Le physicien Lev Landau va alors imagniner des noyaux Neutronique pour les étoiles géantes. Mais ce sont Walter Baade et Fritz Zwicky qui vont modéliser l'étoile à neutron et l'associer à la supernova. Se modèle fut mathématisé par Julius Oppenheimer et George Volkoff en 1939.
 
 
La confirmation des étoiles à neutron arriva en 1967 avec la découverte des Pulsar. Pour mémoire un pulsar, qui est une étoile à neutron en rotation, a le champs magnétique qui n'est plus aligné avec son axe de rotation. Résultat à chaque fois que ces pôles magnétiques nous font face ils explusent un signal Radio extréme. Ce double signal (pôle sud et pôle nord) est d'une telle régularitée que Jocelyn Bell va d'abord pensé avoir découvert un signal "artificiel" (E.T). On avait maintenant la certitude que ces Phares stellaires étaient la résultante d'une Supernova. 
 
 
On ne connait à ce jour que sept étoiles à neutron et 2000 pulsars. Le pulsar le plus rapide (rotation sur lui même) à une période de 1,56 milliseconde pour 100 millions de Teslas. Si les étoiles à neutron tournent si vite c'est parcequ'elles tournent comme toutes les autres étoiles mais qu'en rétrécissant elles ne perdent pas de vitesse sinéthique. Pire celle-ci augmente à l'image d'un patineur qui tourne de plus en plus vite au fur et à mesure qu'il rapproche ses bras. Ses étoiles sont très instable. Et la frontière qui les sépare des trou noir est ténue. Tout réside dans l'équilibre des pressions de la matière et du magnétisme. Si cette équilibre est rompu, par une perte de matière par exemple, comme c'est le cas des pulsars qui en expulses à chaque rotation, ou par ajout en croissant une étoile et c'est la fin de notre étoile pour autre chose.
 
 

vendredi 20 mars 2015

Eclipse 20 mars 2015

Ouf enfin un rdv qui se passe bien. il faut peu de chose pour rendre heureux un astronome amateur. Il faut dire que les événements astronomiques sont si facile a rater : un nuage, un oubli, une mauvaise préparation. Mais là non tous c'est bien passé. Alors je savour.
 




 

dimanche 15 mars 2015

Les planètes errantes, naissance de système jamais envisagé ?!

Dans le cadre d'un relevé systématique de naine brune, réalisé avec le Very Large Telescope (Chili) et le télescope Canada-France-Hawaï (Hawaï), les astronomes sont tombés sur CFBDSIR2149. Une planète dite errante. Il s'agit d'une planète qui ne tourne autour d'aucune étoile. Comme vous le savez sans doute ce qui caractérise avant tout une planète c'est d'être un corps céleste qui gravite autour d'une étoile. Or depuis quelques années, comme CFB..., on découvre des planètes qui ne gravite autour d'aucune étoile et qui erre dans le vide sidérale.


Ces singularités pose plusieurs questions.

- La première, comment ces planètes se retrouve orpheline de leurs étoiles mères ?
- Pour allez plus loin, ont-elle une étoile mère ? En effet on peut imaginer un nuage proto-solaire qui ne donne jamais naissance à une étoile faute de matière suffisante mais qui pourrait donner naissance à des corps solides conséquents.
- Piste de réflexion : si ces planètes errantes croisent une étoile est-il envisageable que celles-ci au pire rentre en collision au mieux forment avec elle un système ! On peut alors rêvé de système contenant des planètes hétérogènes tel le hiboux qui pose ses œufs dans le nid des autres. Pluton est elle une planète originelle ou pourrait-elle être une planète captée ?

Et si j'osais pourquoi ne pas imaginer ces planètes piégées gravitationnellement par un pulsar, une étoile à neutron ou à une distance d'équilibre un trou noir.

Avec 400 milliards de planètes flottantes dans la Voie lactée on peut à présent tout imaginer.

Et vous qu'en pensez vous ?

mercredi 25 février 2015

Un nouvel Horizon pour 2015


Demandez à n'import quel astronome amateur et il vous dira que voir Pluton est l'un de ses rêves les plus inavoués. En effet aucune des mission Voyageur n'avait fait le détour, car même si elles sont désormais bien plus loin que l'orbite de Pluton aucune d'elle n'est passé à proximité de la derniere planète du système solaire (n'en déplaise à l'association internationale d'astronomie).
Pour rappel cela fait maintenant neuf années que le voyage dans l'espace de  la sonde américaine New Horizons à commencer. Sortie d'hibernation en bonne forme le 6 décembre dernier, elle a commencé à mitrailler Pluton, l'ex-neuvième planète du système solaire, plus petite que la Lune, rétrogradée en planète naine. Une naine glacée qu'aucun engin terrestre n'a jamais visitée et qui forme avec le plus gros de ses satellites, Charon, un système planétaire binaire de deux corps orbitant autour d'un même point comme le ferait deux danseurs de valse.  La Nasa compte se servir des premiers clichés pour affiner la trajectoire de sa sonde qui doit frôler Pluton, à moins de 10 000 kilomètres de distance, vers la mi-juillet 2015.
Pourquoi aller sur Pluton ?
Pour les défis. La mission New Horizon c’est la première exploration de Pluton, première exploration d'une planète de type naine glacée, plus grande distance parcourue pour atteindre un objectif premier.
Pour la science bien sûr.  New Horizons poursuit des enjeux scientifiques de premier plan comme celui de permettre de mieux comprendre la formation et l'évolution du système solaire. C'est que Pluton et son compagnon Charon se trouvent au-delà de l'orbite de Neptune, dans une zone périphérique du système solaire appelée ceinture de Kuiper. Celle-là même d'où proviennent de nombreuses comètes périodiques dont la révolution est inférieure à 200 ans, comme la désormais célèbre "Tchouri", qu'escortent Philae et Rosetta. Or cette ceinture s'étendant dans une bande située entre 4,5 milliards et 8,2 milliards de kilomètres du Soleil serait constituée de fragments du disque de gaz et de poussières qui entourait initialement notre étoile, et à partir duquel la Terre, la Lune, les autres planètes et leurs satellites se sont formés. Soit rien de moins que des restes du matériau d'origine de notre système solaire.
Les moyens
Pour cela, la sonde New Horizons est armée de sept instruments, dont deux caméras, différents spectromètres et un détecteur de poussières spatiales.


Ceux-ci doivent notamment lui permettre :


  • d'établir une carte de la composition et des températures à la surface de Pluton et de Charon,
  • de caractériser la géologie et la morphologie de Pluton,
  • de dire si Charon possède une atmosphère et d'étudier celle de Pluton - la manière dont elle s'échappe et celle dont les particules de vents solaires l'affectent.

Une somme incroyable de données sera donc collectée, en particulier en juillet quand la sonde sera au plus près de Pluton et jusqu'en avril 2016. Après quoi, la Nasa a prévu d'envoyer sa sonde vers un ou deux autres objets de la ceinture de Kuiper. Le voyage de New Horizons vers les confins du système solaire sera sans retour.


 
Elle emporte avec elle les cendres de l'astronome américain Clyde William Tombaugh, découvreur de Pluton en 1930, décédé en 1997, qui souhaitait reposer à jamais dans l'espace.
 

mardi 24 février 2015

Système solaire

Réouverture

Après de nombreuses années de pause, les deux blog, "Pour la petite Histoire" et "Mise en Station" sont de retour. Vous y retrouverez chaque semaine un article sur nos passions communes.

Merci à tous pour votre fidélité retrouvée.