jeudi 30 décembre 2010

Eclipse du 4 janvier 2011


Le 4 janvier 2011, une éclipse partielle de soleil sera visible en France métropolitaine. Ce phénomène sera visible aux alentours de 07h50 jusqu’à environ 10h30, selon le lieu d’observation. Le pourcentage de la surface du disque solaire occultée par la Lune, ou degré d’obscuration, sera maximal aux alentours de 9h00 et atteindra un maximum de 65 % à Paris.

J'essairai de prendre des photos depuis le taff si il fait beau. Je vous les publierais.

vendredi 3 décembre 2010

Pas de E-T mais une nouvelle vie quand même.

C’est officiel. La Nasa a tenu sa conférence de presse à 20h (heure française), au cours de laquelle les scientifiques ont confirmé la découverte d’une bactérie vivant d’arsenic en Californie, bouleversant les idées sur la vie terrestre.
Des chercheurs ont découvert au fond d’un lac de Californie, une nouvelle forme de vie : une bactérie qui est capable de se développer à partir de l’arsenic.
Cette bactérie est non seulement capable de survivre à ce violent poison naturel, mais elle en incorpore également des éléments dans son propre ADN, selon les travaux financés par la Nasa. Une découverte qui redéfinit ce que la science considère comme les éléments de base nécessaires au développement de la vie : le carbone, l’hydrogène, l’azote, l’oxygène, le phosphore et le soufre (voir notre article).
Felisa Wolfe-Simon, chercheuse en astrobiologie à l’Institut de géophysique américain, Ariel Anbar, de l’Université de l’Arizona et Paul Davies, un autre scientifique, avaient déjà publié en 2009 des travaux émettant l’hypothèse que l’arsenic puisse se substituer au phosphore dans des formes précoces de vie sur Terre.
Felisa Wolfe-Simon a donc voulu expérimenter cette théorie au Lac Mono, en Californie. Pourquoi cet endroit en particulier ? Simplement parce qu’il présente des taux élevés d’arsenic. La chercheuse a donc prélevé des sédiments, pour ensuite les mettre dans une bouteille contenant essentiellement de l’arsenic et très peu de phosphore.
La bactérie, appelée GFAJ-1, a survécu. Ariel Anbar a expliqué que cette bactérie était déjà connue. Cependant personne ne soupçonnait qu’elle était capable de se comporter de cette manière. En utilisant l’arsenic comme un bloc de construction, cette bactérie est une exception sur Terre.
Si la découverte d’une vie extra-terrestre est loin d’être à l’ordre du jour, cette découverte pourra avoir un intérêt en médecine. Et surtout, elle jette aujourd’hui les bases d’une nouvelle réflexion sur la vie et la science.